Autant vous prévenir tout de suite : les images que Thérèse partage avec nous tous sur ce troisième épisode risquent fort de vous amener autant le sourire aux lèvres que les larmes aux yeux. Ici, en tout cas, c’est peine perdue : cet ultime épisode de « Behind The Fringe » nous a collé des frissons dont nous n’arrivons plus à nous débarrasser, des coulées lacrymales incontrôlables et, plus que tout, une folle envie d’être à début 2021 pour découvrir le résultat de cette épopée à la fois intime et prête à envahir nos univers respectifs d’une universalité culturelle qu’on ne pourra que soutenir toujours plus. Tentative de résumé entre deux mouchoirs…

Vous avez dit « tuer le game » ? OK. Dorénavant, réfléchissez bien avant d’employer l’expression. Ou repassez-vous ce troisième témoignage de l’enregistrement du premier EP de Thérèse, une fois, deux fois, une multitude de fois, puis essayez de rivaliser. On préfère vous prévenir ; ça risque d’être purement et simplement impossible. Après avoir partagé ses ambitions et craintes, après nous avoir offert ses impressions et sa renaissance, celle qu’on lisait sur son visage suite à une première soirée en studio, Thérèse nous immerge dans l’action elle-même, dans ses tentatives, dans ses coulisses qui n’en sont pas vraiment, puisque la caméra colle à la musicienne. Elle est notre regard, auprès d’elle. Les commentaires écrits sont à savourer sans modération, la spontanéité de l’action se respecte indubitablement ; car, finalement, tout ceci n’est pas si facile à confier sur les réseaux sociaux. Mais le trio Thérèse-Adam-Alex le fait, par le prisme de cette femme décidément unique. On commençait à trouver la matinée trop longue ; depuis quelques minutes, elle a revêtu une toute autre forme. Une liberté inattendue, une confidence qui s’est emparée de nous pendant un peu moins de cinq minutes, de bruitages en flow épique et d’une force inouïe. Et on en profite pour remercier les deux hommes dans leur tentative de déstabilisation par casque interposé ; un grand moment, unique en son genre, que Thérèse a réellement bien fait de garder et de nous faire partager !
Kengo. Tout change. Le temps n’existe plus, la géographie des lieux où nous nous trouvons disparaît. On ne sait pas ce qu’il se passe, on ne s’attendait pas à ce choc. C’est à cet instant précis que nos émotions nous échappent. Que nous ne vivons que grâce aux instruments traditionnels sur lesquels il donne tout, sans hésitation, avec une inspiration totale pour le matériau originel que ses talents viennent compléter, modifier. Essayer de retranscrire la puissance énergétique et humaine de ces secondes de folie est impossible ; vivez-les, comme Thérèse vous invite à le faire, grâce à elle. Observez le reflet d’Alex ; vous y verrez forcément le vôtre. Car il est impossible de ne pas réagir. Car il est impossible de patienter encore quelques mois pour écouter l’opus, cette œuvre dont on n’a entendu que quelques secondes mais qui est d’ores et déjà inscrite en lettres d’or dans notre espace-temps. En attendant, rendez-vous le 30 septembre pour la révélation du clip de « T.O.X.I.C. ». Et, surtout, un immense MERCI à Thérèse pour avoir joué le jeu, avoir dépassé nos espérances les plus folles. Et bien plus encore.
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